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Chronologies.

De l’Ancien Régime à nos jours

1789 : États généraux (5 mai). Assemblée nationale (17 juin). Serment du jeu de Paume (20 juin). Assemblée nationale constituante (9 juillet).

1791 : Assemblée nationale législative (1er octobre). Monarchie constitutionnelle.

1792 : Insurrection du 10 août (prise des Tuileries).  Première République  : Convention nationale (21 septembre 1792 – 26 octobre 1795), Directoire (26 octobre 1795 – 9 novembre 1799), coup d’État du 18 brumaire an VIII, Consulat (9 novembre 1799 – 18 mai 1804).


1804 :  Premier Empire  (Napoléon Ier).

1814 : Périodes de la  Restauration  (Louis XVIII, Charles X) et des  Cent‑Jours  (du 20 mars au 7 juillet 1815).

1830 : Révolution de Juillet (Trois Glorieuses).  Monarchie de Juillet  (Louis‑Philippe Ier).


1848 : Révolution de Février.  Deuxième République .

Coup d’État du 2 décembre 1851.

1852 :  Second Empire  (Napoléon III).


1870 : Guerre de 1870, défaite de Sedan.  IIIe République .

1871 : Commune de Paris (du 18 mars au 28 mai).

1914 : Première Guerre mondiale.

1936 : Front populaire.

1939 : Seconde Guerre mondiale.


1940 : Occupation. Régime de Vichy.

1944 : Gouvernement provisoire.


1946 :  IVe République .

1958 :  Ve République .

Ancien Régime

Période correspondant au règne de la maison capétienne de Bourbon, depuis l’accession au trône d’Henri IV en 1589 jusqu’à la Constitution française de 1791 (adoptée le 3 septembre et promulguée le 15) instituant un régime de monarchie constitutionnelle.

Henri IV (1589‑1610) – Henri IV, dit « le Grand » ou « Le Vert Galant » ou encore « Le Bon Roi Henri », né sous le nom d’Henri de Bourbon le 13 décembre 1553 à Pau et mort assassiné le 14 mai 1610 à Paris, est roi de Navarre à partir du 9 juin 1572 sous le nom d’Henri III, et roi de France sous le nom d’Henri IV du 2 août 1589 jusqu’à sa mort en 1610. Il réunit ainsi les dignités de roi de France et de Navarre et est le premier roi de France de la maison capétienne de Bourbon. Élevé dans la foi catholique, il change plusieurs fois de religion au cours de sa vie. Après l’assassinat de son beau-frère Henri III (dernier roi de la dynastie des Valois) à Saint-Cloud en 1589, il monte sur le trône dans un contexte périlleux : le royaume de France est alors en plein conflit opposant catholiques et protestants. Henri IV est l’un des rares souverains à être sacré à Chartres et non à Reims, car la ville est alors aux mains de la Ligue catholique qui conteste son autorité. En 1598, il promulgue l’édit de Nantes, mettant fin aux guerres de Religion. En 1610, il meurt poignardé par un catholique fanatique, François Ravaillac. Son fils et successeur Louis XIII mettra à l’écart tous les nobles ayant intrigué contre lui.

Louis XIII (1610‑1643) – Louis XIII, dit « le Juste », fils d’Henri IV et de Marie de Médicis, né le 27 septembre 1601 au château de Fontainebleau et mort le 14 mai 1643 au château Neuf de Saint-Germain-en-Laye, est roi de France et de Navarre du 14 mai 1610 jusqu’à sa mort en 1643. Son règne est dominé par la personnalité du cardinal de Richelieu, principal ministre d’État.

Louis XIV (1643‑1715) – Louis XIV, dit « le Grand » ou « le Roi-Soleil », né le 5 septembre 1638 au château Neuf de Saint-Germain-en-Laye et mort le 1er septembre 1715 à Versailles, est un roi de France et de Navarre. Son règne s’étend du 14 mai 1643 — sous la régence de sa mère Anne d’Autriche jusqu’au 7 septembre 1651 — à sa mort en 1715. Son règne d’une durée de 72 ans est l’un des plus longs de l’histoire d’Europe et le plus long de l’histoire de France.

Louis XV (1715‑1774) – Louis XV, dit « le Bien-Aimé », né le 15 février 1710 à Versailles et mort le 10 mai 1774 dans la même ville, est un roi de France et de Navarre. Membre de la maison de Bourbon, il règne sur le royaume de France du 1er septembre 1715 jusqu’à sa mort en 1774. Il est le seul roi de France à naître et mourir au château de Versailles.

Louis XVI (1774‑1792) – Louis XVI, né le 23 août 1754 à Versailles sous le nom de Louis-Auguste de France, est roi de France et de Navarre du 10 mai 1774 au 13 septembre 1791, puis roi des Français jusqu’au 21 septembre 1792. Alors appelé civilement Louis Capet, il meurt guillotiné le 21 janvier 1793 à Paris.

Lumières

Lumières : mouvement philosophique, littéraire et culturel bourgeois que connaît l’Europe au XVIIIe siècle (de 1715 à 1789 en France) et qui se propose de promouvoir le rationalisme, l’individualisme et le libéralisme, contre l’obscurantisme et la superstition de l’Église catholique et contre l’arbitraire de la royauté et de la noblesse, avec pour modèle la philosophie empirique, l’économie libérale et la monarchie constitutionnelle anglaise.

Quelques figures du siècle des Lumières en France :

  • Montesquieu (1689-1755)
  • Voltaire (1694-1778)
  • Émilie du Châtelet (1706-1749)
  • Jean-Jacques Rousseau (1712–1778)
  • Denis Diderot (1713-1784)
  • Jean le Rond d’Alembert (1717-1783)
  • Marie Olympe de Gouges (1748-1793)

Révolution de 1789

Période révolutionnaire : de l’ouverture des États généraux (le 5 mai 1789) au coup d’État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).

Assemblée nationale (17 juin 1789). Serment du Jeu de Paume (20 juin 1789). Assemblée nationale constituante (9 juillet 1789).

Prise de la Bastille (14 juillet 1789). Commune de Paris. Suppression des privilèges féodaux (nuit du 4 août 1789). Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789). Retour du roi à Paris (journées des 5 et 6 octobre 1789).

Constitution civile du clergé (12 juillet 1790).

Fuite du roi à Varennes (20 et 21 juin 1791). Fusillade du Champ-de-Mars (17 juillet 1791).

Constitution française de 1791 (adoptée le 3 septembre 1791, acceptée par le roi le 13 septembre, promulguée le 14 septembre) : monarchie constitutionnelle, Assemblée nationale législative (siège à partir du 1er octobre 1791).

Journée du 20 juin 1792. Commune insurrectionnelle de Paris (nuit du 9 août au 10 août 1792). Insurrection du 10 août 1792 (prise du palais des Tuileries et chute de Louis XVI).

Première République (1792‑1804)

Période correspondant à l’ensemble des régimes républicains, de septembre 1792 à mai 1804 : Convention nationale, Directoire et Consulat.

Convention nationale (1792‑1795)

La Convention nationale est élue en vertu du décret de l’Assemblée nationale législative du 10 août 1792. Elle siègera trois ans, du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795.

Les députés de la Convention se répartissent en trois groupes principaux : environ 160 Girondins siègent à droite du président ; près de 200 Jacobins ou Cordeliers, qui forment ensemble le parti des « Montagnards », siègent à gauche ; et 400 députés, formant ce que l’on appelle « la Plaine » ou, avec un certain mépris, « le Marais », siègent au centre.

La Convention abolit la royauté (le 21 septembre 1792), et proclame la République (le 22 septembre 1792). Le 25 septembre 1792, un nouveau décret proclame la République « une et indivisible ».

Calendrier républicain :

  • Premier jour du calendrier républicain : 22 septembre 1792 (1er vendémiaire an I).
  • Date d’entrée en vigueur : 6 octobre 1793 (15 vendémiaire an II).
  • Rétablissement du calendrier romain (grégorien) : à partir du 11 nivôse an XIV (le 1er janvier 1806).

Trois périodes :

  • Convention girondine : du 21 septembre 1792 au 2 juin 1793. Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793.
  • Convention montagnarde : du 2 juin 1793 au 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Constitution du 6 messidor an I (24 juin 1793) : elle ne sera jamais appliquée. Marie-Antoinette d’Autriche est guillotinée le 16 octobre 1793.
  • Convention thermidorienne : du 9 thermidor an II (27 juillet 1794) au 4 brumaire an IV (26 octobre 1795).

Constitution de l’an III (1795). Constitution thermidorienne du 5 fructidor an III (22 août 1795) qui fonde le Directoire.

Période de la Terreur (1793-1794). Un tribunal révolutionnaire est chargé de juger sans appel les auteurs des entreprises contre-révolutionnaires. Un comité de Salut public, désigné par l’Assemblée en son sein, est institué le 6 avril 1793. Ce « Grand comité » de Salut public gouverne la France jusqu’en juillet 1794.

Dictature de fait de Robespierre : du 5 avril 1794 (date à laquelle Danton fut guillotiné) à sa chute au cours des journées des 9 et 10 Thermidor an II (27 et 28 juillet 1794). Période de la Grande Terreur.

Quelques personnalités de la Révolution décédées prématurément au cours de cette période (Convention nationale)

Louis XVI, né le 23 août 1754 à Versailles sous le nom de Louis-Auguste de France. Roi de France et de Navarre du 10 mai 1774 au 13 septembre 1791, puis roi des Français jusqu’au 21 septembre 1792. Appelé civilement Louis Capet, guillotiné le 21 janvier 1793 à l’âge de 38 ans, à Paris.

Jean-Paul Marat, né le 24 mai 1743 à Boudry (Principauté de Neuchâtel). Médecin, physicien, journaliste et homme politique français. Usurpateur de noblesse sous l’ancien régime, député montagnard à la Convention pendant la Révolution. Assassiné par Charlotte Corday le 13 juillet 1793 (à l’âge de 50 ans) à Paris. Son assassinat permet aux hébertistes et aux robespierristes de faire de lui un martyr de la Révolution, d’installer pendant quelques mois ses restes au Panthéon et de justifier la Terreur.

Marie Anne Charlotte de Corday d’Armont (Charlotte Corday), née le 27 juillet 1768 et baptisée le 28 à Saint-Saturnin-des-Ligneries près de Vimoutiers dans le pays d’Auge. Personnalité de la Révolution française, connue pour avoir assassiné Jean-Paul Marat le 13 juillet 1793. Guillotinée le 17 juillet 1793 à l’âge de vingt-quatre ans, à Paris.

Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine, née le 2 novembre 1755 à Vienne en Autriche. Reine de France et de Navarre de 1774 à 1791, puis reine des Français de 1791 à 1792. Guillotinée le 16 octobre 1793 à l’âge de 37 ans, place de la Révolution (actuellement place de la Concorde) à Paris.

Georges Jacques Danton, dit aussi d’Anton, né le 26 octobre 1759 à Arcis-sur-Aube. Avocat au Conseil du Roi, homme politique français, ministre de la Justice. Guillotiné le 16 germinal an II (le 5 avril 1794 à l’âge de 34 ans) à Paris.

Maximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, né le 6 mai 1758 à Arras. Avocat et homme politique français. Guillotiné le 10 thermidor an II (le 28 juillet 1794 à l’âge de 36 ans), place de la Révolution (actuellement place de la Concorde) à Paris.

Directoire (1795‑1799)

Période du 4 brumaire an IV (26 octobre 1795) au coup d’État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).

Style « Directoire ». Style d’ameublement et de décoration en vogue de 1795 à 1804, marquant la transition entre les styles « Louis XVI » et « Empire », se caractérisant par une facture sobre, des formes simples et l’apparition de certains thèmes décoratifs.

Incroyables et Merveilleuses. Tendance de la mode (hommes, femmes) pendant la période du Directoire caractérisée par certaines formes d’extravagance, en réaction au style « égalitaire » de la carmagnole (pantalon et gilet à rayures, sabots et bonnet phrygien) popularisé par les Jacobins.

Consulat (1799‑1804)

Régime politique de la France depuis le coup d’État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) jusqu’à la proclamation du Premier Empire le 28 floréal an XII (18 mai 1804) par Napoléon Bonaparte.

Constitution de l’an VIII (1799). La Constitution du 22 frimaire an VIII est le texte constitutionnel adopté le 13 décembre 1799 instaurant le Consulat dans le cadre de la Première République. Elle consacre le désir d’ordre de la bourgeoisie et celui de pouvoir personnel de Napoléon Bonaparte.

Napoléon Bonaparte est nommé Premier consul.

Premier Empire (1804‑1814)

Période du 28 floréal an XII (18 mai 1804) au 4 avril 1814.

Le sénatus-consulte organique du 28 floréal an XII (18 mai 1804), dit Constitution de l’an XII, est le texte qui instaure le Premier Empire. Le Sénat conservateur le rédige à la demande du Premier consul à vie, en reprenant les grandes lignes du Consulat. Il est approuvé par plébiscite le 6 novembre 1804. Il sera principalement amendé par le sénatus-consulte du 19 août 1807 qui viendra supprimer le Tribunat.

Napoléon Bonaparte prend de titre d’empereur des Français sous le nom de Napoléon Ier. La cérémonie religieuse du sacre, officiée par le pape Pie VII, suivie de celle du couronnement, a lieu le dimanche 2 décembre 1804, à Notre-Dame de Paris. Elle dure près de cinq heures et le peintre Jacques-Louis David en a fait deux tableaux : le Sacre de Napoléon et la Distribution des aigles.

Abdication de l’empereur (le 4 avril 1814) à la suite de sa défaite militaire, après la campagne de France et l’invasion alliée. Embarquement pour l’île d’Elbe.

La Restauration et les Cent-Jours (1814‑1830)

Louis XVIII roi de France et de Navarre (du 6 avril 1814 au 20 mars 1815).

Les Cent-Jours (du 20 mars au 7 juillet 1815). Du retour de l’empereur (le 1er mars) à sa seconde abdication (le 7 juillet) après la défaite de Waterloo. Exil à Sainte-Hélène.

Louis XVIII (du 8 juillet 1815 au 16 septembre 1824). Charles X (du 16 septembre 1824 au 2 août 1830).

Révolution de 1830

Journées dites « Trois Glorieuses » (27, 28 et 29 juillet 1830). Deuxième révolution française dite aussi « Révolution de 1830 » ou « Révolution de Juillet ». Cf. Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple, 1830.

Monarchie de Juillet (1830‑1848)

Monarchie constitutionnelle d’inspiration bourgeoise et libérale, instaurée le 9 août 1830 après la révolution dite des « Trois Glorieuses ». Elle prend fin le 24 février 1848 avec l’abdication de Louis-Philippe à l’occasion de la révolution de 1848.

En juillet 1830, le roi Charles X signe quatre ordonnances qui modifient la loi électorale et suppriment la liberté de la presse. La colère gronde… Chassé du trône par la Révolution des « Trois Glorieuses » les 27, 28 et 29 juillet 1830, Charles X abdique en faveur de son petit-fils. Mais les choses ne se passent pas comme prévu : Louis-Philippe, duc d’Orléans, apparaît à la bourgeoisie libérale comme le seul homme capable d’éviter l’installation d’une république. Le 7 août 1830, il devient « roi des Français » sous le nom de Louis-Philippe Ier. Dès 1830, il ordonne la construction de la colonne de Juillet, place de la Bastille, en hommage aux insurgés des « Trois Glorieuses ». Mais en 1848, il sera à son tour chassé du pouvoir par la « Révolution de février ».

Monarchie de Juillet : période qui coïncide avec les « débuts de la révolution industrielle » en France (vers 1830).

Gare Saint-Lazare : inauguration de la ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye (le 24 août 1837). Première ligne de chemin de fer destinée uniquement au transport de voyageurs et exploitée avec des locomotives à vapeur.

Premières ligues ouvrières : Association des Allemands de Paris (1832), Ligue des bannis (1834), Ligue des justes (1836), Ligue des communistes (1847). Karl Marx, Friedrich Engels : Manifeste du parti communiste (février 1848).

Révolution de 1848

Troisième révolution française, dite « révolution de 1848 » ou « révolution de Février » (du 22 au 25 février 1848).

Deuxième République (1848‑1852)

  • Proclamation provisoire de la République (24 février 1848).
  • Louis-Napoléon Bonaparte Président de la République (10 décembre 1848).
  • Coup d’État du 2 décembre 1851.

Second Empire (1852‑1870)

Le Second Empire est le système constitutionnel et politique instauré en France le 2 décembre 1852 lorsque Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la République française, devient le souverain Napoléon III, empereur des Français, un an jour pour jour après son coup d’État du 2 décembre 1851. Ce régime politique succède à la Deuxième République.

Deux périodes :

  • une première période dite « autoritaire », de 1852 à 1860 ;
  • une seconde période considérée comme plus « libérale », de 1860 à 1870.

Le Second Empire se termine le 4 septembre 1870 à la suite de la défaite de Sedan, lors de la guerre contre la Prusse (du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871), puissance montante en Europe dirigée par le chancelier impérial Otto von Bismarck.

Quelques évènements de la période :

  • Première Internationale : Association internationale des travailleurs (AIT), 28 septembre 1864 – 1876.
  • Karl Marx, Le Capital. Critique de l’économie politique, 14 septembre 1867.

IIIe République (1870‑1940)

La République est proclamée le 4 septembre 1870, après un bref épisode de guerre civile, à la suite de la défaite de Sedan. Elle prend fin le 10 juillet 1940 avec le régime de Vichy.

Présidents de la République
  • Adolphe Thiers (1871‑1873)
  • Patrice de Mac Mahon (1873‑1879)
  • Jules Grévy (1879‑1887)
  • Sadi Carnot † (1887‑1894)
  • Jean Casimir-Perier (1894‑1895)
  • Félix Faure † (1895‑1899)
  • Émile Loubet (1899‑1906)
  • Armand Fallières (1906‑1913)
  • Raymond Poincaré (1913‑1920)
  • Paul Deschanel (1920)
  • Alexandre Millerand (1920‑1924)
  • Gaston Doumergue (1924‑1931)
  • Paul Doumer † (1931‑1932)
  • Albert Lebrun (1932‑1940)

Principaux évènements de la période :

  • Guerre contre la Prusse (jusqu’au 29 janvier 1871).
  • Commune de Paris (du 18 mars au 28 mai 1871).
  • Première Guerre mondiale (du 28 juillet 1914 au 11 novembre 1918).
  • Seconde Guerre mondiale (du 1er septembre 1939 jusqu’à la mise en place du régime de Vichy le 10 juillet 1940).

Internationales

  • Deuxième Internationale : Internationale ouvrière, dite aussi Internationale socialiste (14 juillet 1889 – 1923).
  • Révolutions russes de 1905 et de 1917 (février 1917, octobre 1917).
  • Troisième Internationale : Internationale communiste (IC) ou Komintern (2 mars 1919 – 15 mai 1943).
  • Union des partis socialistes pour l’action internationale (27 février 1921 – 21 mai 1923).
  • Internationale ouvrière socialiste (21 mai 1923 – 3 avril 1940).
  • Quatrième Internationale : fondée en 1938 en France par Léon Trotsky, à la suite de l’exclusion des oppositions communistes de la IIIe Internationale.

Front populaire

Le Front populaire est une coalition politique de gauche, formée en vue des élections législatives de 1936 autour du Parti radical, de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) et du Parti communiste.

Ayant remporté une majorité de sièges, elle donne naissance à quatre gouvernements entre juin 1936 et avril 1938. Le premier est dirigé par le socialiste Léon Blum, les deux suivants par le radical Camille Chautemps et l’éphémère dernier par Léon Blum à nouveau.

Seconde Guerre mondiale (1939‑1945)

  • Invasion de la Pologne par l’Allemagne (1er septembre 1939).
  • Entrée en guerre du Royaume-Uni et de la France (3 septembre 1939).
  • Début de l’offensive allemande sur le front de l’Ouest (Pays-Bas, Belgique, France) : 10 mai 1940.
  • Armistice du 22 juin 1940 entre la France et l’Allemagne (et du 23 juin entre la France et l’Italie).
  • Début de l’occupation de la France par l’Allemagne (25 juin 1940).
  • Régime de Vichy (du 10 juillet 1940 au 20 août 1944).
  • Débarquement de Normandie (6 juin 1944).
  • Libération de Paris (du 19 au 25 août 1944).
  • Capitulation du Troisième Reich (Berlin, 8 mai 1945).
  • Capitulation du Japon (Tokyo, 2 septembre 1945).

Gouvernement provisoire (1944‑1947)

Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), du 3 juin 1944 au 16 janvier 1947.

Présidents :

  • Charles de Gaulle (du 3 juin 1944 au 2 novembre 1945, puis du 13 novembre 1945 au 20 janvier 1946).
  • Félix Gouin (du 23 janvier au 12 juin 1946).
  • Georges Bidault (du 24 juin au 28 novembre 1946).
  • Léon Blum (du 16 décembre 1946 au 16 janvier 1947).

IVe République (1946‑1958)

Constitution du 27 octobre 1946.

Présidents :

  • Vincent Auriol, du 16 janvier 1947 au 16 janvier 1954 (7 ans)
  • René Coty, du 16 janvier 1954 au 8 janvier 1959 (5 ans)

Ve République (1958–…)

Constitution du 4 octobre 1958.

Présidents
  • Charles de Gaulle, du 8 janvier 1959 au 8 février 1965 (7 ans), puis du 8 février 1965 au 29 avril 1969 (4 ans) ; Alain Poher (par intérim).
  • Georges Pompidou, du 20 juin 1969 au 2 avril 1974 (5 ans) ; Alain Poher (par intérim).
  • Valéry Giscard d’Estaing, du 27 mai 1974 au 21 mai 1981 (7 ans).
  • François Mitterrand, du 21 mai 1981 au 21 mai 1988 (7 ans), puis du 21 mai 1988 au 17 mai 1995 (7 ans).
  • Jacques Chirac, du 17 mai 1995 au 16 mai 2002 (7 ans), puis du 16 mai 2002 au 16 mai 2007 (5 ans).
  • Nicolas Sarkozy, du 16 mai 2007 au 15 mai 2012 (5 ans).
  • François Hollande, du 15 mai 2012 au 14 mai 2017 (5 ans).
  • Emmanuel Macron, du 14 mai 2017 au 14 mai 2022 (5 ans), puis à partir du 14 mai 2022 (5 ans, en cours).

Grandes périodes

L’Antiquité

L’Antiquité (du latin antiquus signifiant « antérieur, ancien ») est une époque de l’histoire. Classiquement, elle couvre la période allant de l’invention de l’écriture vers 3300-3200 av. J.-C. jusqu’à la chute de l’Empire romain d’Occident en 476. Elle couvre l’Europe, l’Asie occidentale et le Nord de l’Afrique.

L’Antiquité classique, qui va d’environ 776 av. J.-C. (date supposée des premiers Jeux olympiques) jusqu’à la crise de l’Empire romain du IIIe siècle (au plus tard jusqu’en 284 avec l’avènement de Dioclétien), est traditionnellement la période de référence de l’Antiquité, celle des civilisations grecque et romaine classiques. Le rayonnement de la culture grecque s’étend avec la conquête de l’empire perse par le roi macédonien Alexandre le Grand, qui marque le début de la période hellénistique, durant laquelle les dynasties gréco-macédoniennes dominent les pays des plus anciennes civilisations antiques. La date de fin de l’Antiquité est débattue et imprécise. La déposition du dernier empereur romain d’Occident en 476 est un repère conventionnel pour l’Europe occidentale, mais d’autres bornes peuvent être significatives de la fin du monde antique.

Grèce antique

  • Époque archaïque (776/750–480 av. J.-C.)
  • Époque classique (480–323 av. J.-C.)
  • Époque hellénistique (323–31 av. J.-C.)
  • Grèce romaine (à partir de 146 à 31 av. J.-C., jusqu’à 330 apr. J.-C. au plus tard)

Rome antique

  • Royauté romaine (753–509 av. J.-C.)
  • République romaine (509–27 av. J.-C.)
  • Empire romain : fondé en 27 av. J.-C. (Principat d’Auguste), il dure jusqu’en 476 en Occident et, par le biais de l’empire byzantin, jusqu’en 1453 en Orient.

Le Moyen Âge

Le Moyen Âge est une période de l’histoire de l’Europe, s’étendant du début du Ve à la fin du XVe siècle, qui débute avec le déclin de l’Empire romain d’Occident et se termine par la Renaissance et les grandes découvertes. Située entre l’Antiquité et les Temps modernes, la période est souvent subdivisée trois sous-périodes :

  • Haut Moyen Âge, du Ve au  Xe siècle (400–1000)
  • Moyen Âge central, du XIe au  XIIIe siècle (1000–1300)
  • Moyen Âge tardif, du XIVe au  XVe siècle (1300–1500)

L’art roman

En histoire de l’art, la période de l’art roman est celle qui s’étend du début du XIe siècle (1000) à la seconde moitié du XIIe siècle (1200).

L’architecture gothique

L’architecture gothique est un « style architectural » d’origine française qui s’est développé à partir de la seconde partie du Moyen Âge en Europe occidentale. Style qui apparaît au XIIe siècle en Île-de-France (basilique Saint-Denis) et en Haute-Picardie (Laon, Noyon, Beauvais). La cathédrale Saint-Étienne de Sens (début des travaux en 1135, consacrée en 1163) est considérée comme la première des cathédrales gothiques.

La Renaissance

Mouvement de l’histoire européenne associé à la remise à l’honneur de la littérature, de la philosophie et des arts de l’Antiquité gréco-romaine. Mouvement originaire d’Italie (Florence), qui marque la transition entre le Moyen Âge tardif et l’époque moderne.

  • Pré-Renaissance : dans plusieurs villes d’Italie dès le XIVe siècle (Trecento).
  • Première Renaissance : au XVe siècle (Quattrocento) dans la plus grande partie de l’Italie, et quelques autres pays européens.
  • Au XVIe siècle (Cinquecento) : dans presque tous les pays en Europe.

Quelques points de repère :

  • Leon Battista Alberti (né en 1404 à Gênes et mort en 1472 à Rome). De pictura (De la peinture), 1435 (version latine), 1436 (version italienne). Imprimé pour la première fois en 1540 à Bâle sous la direction de Thomas Gechauff.
  • Léonard de Vinci, né le 14 avril 1452 à Vinci (Toscane) et mort le 2 mai 1519 à Amboise (Touraine).
  • François Ier, roi de France du 1er janvier 1515 au 31 mars 1547.

L’époque moderne

De la fin du Moyen Âge (selon les historiens : soit en 1453 à la chute de l’Empire romain d’Orient, soit en 1492 avec la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb) à la Révolution française de 1789.


Peuples et territoires

Les Francs

Les Francs sont un peuple germanique apparaissant sous la forme d’une confédération aux marges de l’Empire romain.

Au Ve siècle, alors que l’empire est (depuis 285) divisé entre Empire d’Orient et Empire d’Occident et subit les grandes invasions, notamment des Wisigoths et des Burgondes, une partie des Francs conquiert le nord de la Gaule romaine et s’y sédentarise dans la région de Tournai.

Après la fin de l’Empire d’Occident en 476, les Francs conquièrent la Gaule de 486 à 534, sous Clovis (royaume de Syagrius et royaume wisigoth de Toulouse) et ses fils (royaume des Burgondes). Le baptême de Clovis par l’évêque de Reims en 496 est le fondement d’une alliance entre l’aristocratie militaire franque et les évêques, généralement issus de l’aristocratie gallo-romaine. Par la suite, sous les Mérovingiens, puis les Carolingiens, le royaume des Francs est étendu à la Germanie jusqu’à l’embouchure de l’Elbe et à l’Italie jusqu’à Rome, où Charlemagne est couronné empereur en 800.

Le partage de l’empire en 843 au traité de Verdun entre les trois royaumes de Francie (en latin : Francia) occidentale, médiane et orientale est à l’origine au Xe siècle du royaume de France (Francia) et du Saint-Empire romain germanique (962-1806).

Le duché de Normandie

Le duché de Normandie est un État féodal qui a existé de 911 à 1469, d’abord comme principauté largement autonome, puis, après sa conquête par le roi de France en 1204, comme partie du domaine royal ou comme apanage. Louis XI supprime le duché en 1469. Toutefois, il subsiste pour sa partie insulaire (les îles Anglo-Normandes) comme dépendance de la couronne britannique.

Le traité de Saint-Clair-sur-Epte est conclu à l’automne de l’année 911 entre le roi des Francs Charles III le Simple et Rollon, un chef viking. Il permet l’établissement des Normands en Neustrie, à l’exception des diocèses de Coutances et d’Avranches, à condition qu’ils protègent le royaume de Charles III de toute nouvelle invasion des « hommes du Nord ».

Le duché de Normandie fait partie, comme l’Aquitaine, la Flandre ou la Catalogne, de ces principautés qui émergent au milieu du Moyen Âge avec l’affaiblissement du pouvoir royal carolingien. En 911, débordé par les raids des Vikings, le roi des Francs Charles III le Simple confie à l’un de leurs chefs, Rollon, les pays autour de la Basse-Seine. Cette concession est l’embryon du duché de Normandie. Les Vikings mettent en place un État solide, puissant et prospère, qui atteint son apogée quand, en 1066, le duc Guillaume le Bâtard (Guillaume le Conquérant ou Guillaume de Normandie) s’empare du royaume d’Angleterre. Pendant près de cent cinquante ans, Normandie et Angleterre ont destin lié. Après le milieu du XIIe siècle et l’installation des Plantagenêts à la tête du royaume anglo-normand, le duché n’a plus le rayonnement d’autrefois sur le plan politique. En 1204, le roi de France Philippe Auguste confisque la Normandie et la rattache au domaine royal.


Dynasties

Sources : Jeux de trônes : les dynasties des rois de France.

Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens.

Sauf mention contraire, les dates indiquées sont les dates de règne.

Mérovingiens (481-751)

Dynastie de rois Francs qui règnent du Ve jusqu’au milieu du VIIIe siècle sur une très grande partie de la France et de la Belgique actuelles, ainsi que sur des parties de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la Suisse.

Clovis Ier (481–511)

Clovis Ier, né vers 466 et mort à Paris le 27 novembre 511. Roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511.

La dynastie des Mérovingiens commence avec Clovis, qui parvient à unifier de nombreux royaumes francs et ainsi à accroître considérablement son territoire. Vers 508, il fait de Paris sa nouvelle capitale. C’est le baptême de Clovis à la cathédrale de Reims, à la fin du Ve siècle, qui est à l’origine de la tradition du sacre des rois de France.

Dagobert Ier (629–639)

Plusieurs souverains succèderont à Clovis, dont le plus célèbre est sans doute Dagobert Ier (le « bon roi Dagobert »), premier roi enterré à la basilique Saint-Denis.

Dagobert Ier, né vers 602-605 et mort le 19 janvier 638 ou 639, est un roi des Francs de la dynastie mérovingienne. Fils de Clotaire II (584-629), arrière-arrière-petit-fils de Clovis, il règne sur l’Austrasie de 623 à 632 et est roi des Francs de 629 à 639.

Il est passé à la postérité par la chanson populaire Le Bon Roi Dagobert qui le met en scène à coté de son contemporain Saint Éloi.

Childéric III (743–751)

Roi des Francs, de Neustrie, de Bourgogne et d’Austrasie de 743 à 751. Considéré comme le dernier roi Mérovingien, il devra céder sa couronne à Pépin le Bref en 751.

Carolingiens (751-987)

Dynastie de rois francs qui règnent sur l’Europe occidentale du VIIIe siècle au Xe siècle.

Charles Martel

Haut dignitaire du royaume franc sous les Mérovingiens, il mène une série de campagnes militaires et repousse les troupes arabes à Poitiers en 732. Cette victoire lui permet d’affirmer son pouvoir et de prétendre à la couronne. Cependant, il meurt en 741 et c’est son second fils, Pépin le Bref, qui accèdera au trône.

Pépin le Bref (751–768)

Fils de Charles Martel et père de Charlemagne. Roi des Francs de 751 à 768. Premier roi de la dynastie carolingienne, il est aussi le premier monarque français à être sacré.

Charlemagne (768–814)

Roi des Francs le 9 octobre 768, roi des Lombards le 5 juin 774, couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800. Empereur d’Occident jusqu’à sa mort le 28 janvier 814. Son immense empire s’étend jusqu’en Europe centrale.

La bataille de Roncevaux est une embuscade tendue par une troupe de soldats vascons le 15 août 778 au col de Roncevaux dans les Pyrénées, au cours de laquelle l’arrière-garde de l’armée de Charlemagne, de retour de Saragosse, fut détruite. Plusieurs personnalités du royaume franc furent tuées dans ce combat, dont le chevalier Roland, préfet de la marche de Bretagne, qui commandait l’arrière-garde.

Charles III le Simple (898–922)

Signataire du traité de Saint-Clair-sur-Epte (création du Duché de Normandie).

Louis V le Fainéant (986-987)

La dynastie carolingienne, fragilisée par des querelles de succession et par de nombreuses invasions, s’éteindra en 987 avec Louis V « le Fainéant », roi de Francie occidentale.

Capétiens directs (987-1328)

Monarques capétiens qui régnèrent de père en fils sur le royaume de France, d’Hugues Capet en 987, jusqu’à Charles IV le Bel en 1328.

  • Hugues Ier Capet. Duc des Francs de 960 à 987, puis roi des Francs de 987 à 996.
  • Robert II le Pieux (996–1031). Hugues II, roi associé (1017-1025).
  • Henri Ier (1031-1060).
  • Philippe Ier (1060–1108).
  • Louis VI le Gros (1108–1137). Philippe de France (sacré et associé à son père en 1129 mais meurt accidentellement deux ans et demi plus tard).
  • Louis VII le Jeune (1137–1180).
  • Philippe II Auguste (1180–1223). En 1204, le roi de France Philippe Auguste confisque la Normandie et la rattache au domaine royal.
  • Louis VIII le Lion (1223–1226).
  • Louis IX le Prudhomme (Saint-Louis), 1226–1270.
  • Philippe III le Hardi (1270–1285).
  • Philippe IV le Bel (1285–1314).
  • Louis X le Hutin (1314-1316).
  • Jean Ier le Posthume (du 14 au 19 novembre 1316).
  • Philippe V le Long (1316–1322).
  • Charles IV le Bel (1322-1328).

Hugues Capet – dont le surnom ferait référence à la chape portée par les abbés – est élu roi en 987 grâce au soutien de l’archevêque de Reims. Ses descendants directs, les Capétiens, règneront sur la France sans interruption pendant plus de 300 ans.

Philippe Auguste, (roi de 1180 à 1223) de la dynastie des Capétiens, est l’un des plus importants d’entre eux : il consolide la monarchie et accroît considérablement le domaine royal en remportant d’importantes victoires militaires, notamment contre l’Angleterre.

Louis IX (Saint Louis). Quelques années plus tard, en 1226, Louis IX monte sur le trône. Il connaîtra l’un des règnes les plus longs de la France médiévale : près de 44 ans. Admiré pour sa rigueur et sa piété, il fait construire la somptueuse Sainte-Chapelle de Paris et dote le royaume d’un premier port sur la Méditerranée : Aigues-Mortes. Il meurt devant les murs de Tunis durant la huitième croisade, en 1270. Canonisé vingt-sept ans seulement après sa mort, il prend le nom de Saint Louis et devient aussitôt une figure symbolique de la monarchie française.

En 1328, la lignée capétienne finit par s’éteindre. Après la mort sans héritier mâle de Charles IV « le Bel » en 1328, la couronne française passe à ses cousins, les Valois.

Maison de Valois (1328-1589)

La maison de Valois est la branche cadette de la dynastie capétienne qui règne sur le royaume de France de 1328 à 1589. Elle succède aux Capétiens directs et précède les Bourbons. Elle tire son nom du comté de Valois, apanage donné à Charles de Valois (Charles de France, comte de Valois), fils du roi Philippe III le Hardi et père du roi Philippe VI de Valois.

  • Philippe VI de Valois (1328–1350)
  • Jean II le Bon (1350–1364)
  • Charles V le Sage (1364–1380)
  • Charles VI le Fol (1380–1422)
  • Charles VII le Victorieux (1422–1461)
  • Louis XI (1461–1483). En 1469, Louis XI met fin au duché de Normandie, qui devient une province française.
  • Charles VIII l’Affable (1483–1498)

Après la mort du dernier Capétien direct, Charles IV « le Bel », la couronne passe à son cousin, Philippe VI de Valois (roi de France de 1328 à 1350). Mais Édouard III d’Angleterre, petit-fils de Philippe le Bel (roi de France de 1285 à 1314), prétend lui aussi au trône de France. Cette querelle sera l’une des principales causes de la guerre de Cent Ans, qui opposera la France à l’Angleterre de 1337 à 1453. L’immense donjon du château de Vincennes a été construit pendant cette période troublée, afin que les souverains puissent y trouver refuge.

À l’aube du XVIe siècle, le pouvoir passe ensuite aux Valois-Orléans (Louis XII) puis aux Valois-Angoulême (François Ier).

Maison de Valois-Orléans (1498–1515)

La deuxième maison capétienne d’Orléans ou maison de Valois-Orléans est un rameau cadet de la maison capétienne de Valois.

Maison de Valois (Philippe VI de Valois)
  ↳ Maison de Valois-Orléans (Louis XII)

  • Louis XII (1498 à 1515)

Maison d’Angoulême (1515-1589)

La maison capétienne d’Angoulême, aussi appelée les Valois-Angoulême, est un rameau cadet de la deuxième maison d’Orléans.

Maison de Valois (Philippe VI de Valois)
  ↳ Maison de Valois-Orléans (Louis XII)
         ↳Maison d’Angoulême (François 1er)

  • François Ier (1515–1547)
  • Henri II (1547–1559)
  • François II (1559–1560)
  • Charles IX (1560–1574)
  • Henri III (1574–1589)

Bataille de Marignan (13 et 14 septembre 1515). Elle fit environ 16 000 morts en seize heures de combats. Première victoire du jeune roi François Ier, acquise dès la première année de son règne.

François Ier (1515–1547), « Père et Restaurateur des Lettres ». Considéré comme le monarque emblématique de la Renaissance française. Son règne permet un développement important des arts et des lettres, et la construction de palais raffinés comme le château d’Azay-le-Rideau ou le château de Villers-Cotterêts.

Maison de Bourbon (1589-1830)

La maison capétienne de Bourbon est une branche de la dynastie capétienne issue de Robert de France (connu sous le nom de Robert de Clermont), né en 1256, mort le 7 février 1317, dernier fils du roi de France Saint Louis et de Marguerite de Provence. Les branches issues d’Henri IV ont donné la dynastie des Bourbons et ont régné sur plusieurs pays d’Europe.

Sous l’Ancien régime (1589–1792) :

  • Henri IV (1589–1610)
  • Louis XIII (1610–1643)
  • Louis XIV (1643–1715)
  • Louis XV (1715–1774)
  • Louis XVI (1774–1792)

À la Restauration (1814–1830) :

  • Louis XVIII (1814–1824)
  • Charles X (1824–1830)

Maison d’Orléans (1830-1848)

La quatrième maison capétienne d’Orléans — désignée simplement sous la forme de « maison d’Orléans » ou parfois « maison de Bourbon-Orléans », — est l’une des branches cadettes de la maison capétienne de Bourbon dont le fondateur, Philippe de France (1640-1701), duc d’Orléans donne à la dynastie le nom de son apanage.

Maison de Bourbon (Henri IV)
  ↳ Maison d’Orléans (Louis-Philippe)

Dernière dynastie à avoir régné sur la France, la maison d’Orléans n’a vu qu’un seul de ses représentants monter sur le trône : Louis-Philippe (1830-1848).